Energies

Nous disposons de différents modèles de fours solaires réalisés par nos soins. Nous organisons des stages de fabrication.

La marmite norvégienne est une boîte bien isolée, qui dispose d’une bonne inertie thermique, et dans laquelle on dépose un récipient dont la cuisson est commencée. Dans ce dispositif, il n’y a pas de nouvel apport d’énergie.

Le four solaire capte les rayons du soleil. La chaleur est amplifiée par l’effet de serre. La cuisson est lente et à basse température.

Le cuiseur solaire est un miroir parabolique qui renvoie de façon concentrée les rayons du soleil sur une marmite. Les températures obtenues sont semblables à celles d’une gazinière. Une construction intermédiaire a été réalisée, joignant les qualités du four solaire à celles du cuiseur solaire.

Le chauffe-eau solaire est constitué d’un ballon de stockage de l’eau et d’un capteur thermique, constitué d’un tuyau de cuivre en circuit fermé, qui permet de faire circuler un fluide caloporteur (ici de l’eau) entre le ballon de stockage de l’eau chaude sanitaire et le toit grâce à une pompe appelée « circulateur ». Grâce à la chaleur du soleil, le fluide caloporteur se réchauffe sur le toit et transmet ses calories à l’eau froide du ballon qui se réchauffe peu à peu. Deux capteurs thermiques et une carte électronique ont été installés pour réguler le fonctionnement de la pompe. Si la température extérieure devient inférieure à celle de l’eau du ballon, la carte électronique provoque la vidange du circuit et l’arrêt de la circulation. Dès que les conditions redeviennent favorables, la carte électronique provoque le remplissage du circuit et la remise en circulation du fluide. Un réglage supplémentaire peut être mis en place pour éviter une surchauffe. En cas d’absence prolongée du soleil, une résistance électrique prend le relais afin de ne pas manquer d’eau chaude. Un ordinateur relié aux capteurs thermiques et à la carte électronique permet, grâce à un logiciel développé par nos services, de suivre la consommation en eau et en énergie afin de calculer le coût de la consommation en temps réels.

Le four à pain est une construction voûtée en briques et argile crue qui permet d’obtenir une excellente inertie thermique et une répartition homogène de la chaleur. Pour la sole et la voûte, nous avons utilisé des briques réfractaires. Le dôme est recouvert de terre argileuse (tirée directement de notre terrain), de vermiculite sur 15 cm d’épaisseur et de sable. Ce four étant à l’extérieur, nous avons décidé de renforcer l’isolation avec des briques creuses pour les murs et sous la sole. Plus d’une tonne de matériaux ont été utilisés ! Après une petite heure de chauffe avec une dizaine de bûchettes, nous pouvons cuire des pizzas, tartes ou quiches à four ouvert pendant une heure en présence des braises à la périphérie (250°), celles-ci sont ensuite retirées pour cuire le pain pendant une heure (200°). Stérilisation possible de certaines conserves quelques temps après (100°). Le lendemain matin de la chauffe (en été), nous avons noté 70° ! Nous mesurons les températures avec un thermomètre adapté mais les seuils sont observables sans instruments sophistiqués (blanchiment de la voûte, test de la farine, gouttes d’eau qui roulent avant de s’évaporer ou qui disparaissent immédiatement). L’observation de la couleur de la fumée qui s’échappe du conduit donne également une indication sur la température du four !

Deux ensembles de panneaux solaires fournissent un complément d’énergie en cas de temps favorable. L’un de 4m2 de surface est jumelé avec la production de l’éolienne, l’autre de 12 m2 fournit de l’énergie auto-consommée ou renvoyé dans le réseau en cas de surproduction. Régulateur, onduleur, disjoncteur, permettent une utilisation optimale et assurent la protection de l’installation.